Ars Moriendi
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 RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli]

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MessageSujet: RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli]   RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli] Icon_minitimeSam 14 Juil - 11:27

Metzli. Mon prénom résumait bien mes origines. Metzli, c’est ma mère, qui l’a choisi. C’était le nom de la déesse de la nuit d’une civilisation très lointaine, et comme ma mère étudiait les autres civilisations, ça lui a paru être une évidence. Je suis née de l’amour entre un Xelor et ma mère, sacrieur, une relation qui ne pouvait être révélée au grand jour. Je ne l’ai jamais vu. Ma mère me cachait son image, elle ne me disait jamais rien sur lui, mais je me plaisait à l’imaginer. Mon père est une ombre. Mon père n’est rien. Ce manque fut une véritable souffrance toute mon enfance. Enfant unique, je passais mes journées à me demander pourquoi maman m’élevait seule, alors que tous mes copains avaient deux parents. Nombreuses sont les fois ou j’ai tenté d’aborder le sujet, mais ce n’étais pas le moment, ou alors je n’étais pas assez mature pour comprendre… Mes origines étaient tissés par des fils de mensonges et de secrets, ceux de ma mère.

Les années de mon enfance sont passées à une vitesse folle, et vint le jour du décès de ma mère, affaiblie par une maladie qu’elle avait attrapé lors d’un voyage à Frigost. En rentrant chez moi, après ma journée de forge, l’Eniripsa chargée de veiller sur ma mère me regarda d’un air désolé, et me murmura que ma mère ne souffrait plus. Elle déposa un baiser sur mon front et rangea ses affaires. J’étais seule. Je fis en sorte que ma mère eut une cérémonie digne de la mère exceptionnelle qu’elle était. Trois jours plus tard, j’étais définitivement seule. Je fis le ménage, et découvris une lettre.

*Metzli, si tu trouves cette lettre, c’est que je ne suis plus là pour veiller sur toi. Va à la banque, et demande le coffre #13584766. Le code secret, c’est ta date de naissance. Tu y trouvera de quoi vivre pendant quelques temps. Concernant ton père, je regrette de n’avoir jamais trouvé le courage pour t’en parler. C’est une vieille histoire, et ces souvenirs sont très douloureux pour moi. Ton père n’est pas un banal Xelor, c’est le dieu Xelor, mais je ne peux t’en dire plus, parce que je n’en sais pas plus. N’oublie jamais que je t’aime. Prends soin de toi, ma grande.*

Des larmes s’écoulaient à présent sur mes joues. D’innombrables questions envahirent ma tête, et je savais qu’une seule personne saurait répondre à tant de questions. Mon père. Il fallait que je le trouve, mais comment ?

Je pensais trouver plus d’informations dans une grande ville, je fis donc mes bagages et partis en direction de Bonta. Le route était longue, et je croyais m’être perdue lorsque je vis les très célèbres champs de Bonta. J’étais soulagée, mais pas au bout de mon périple car ces champs sont d’une grandeur incroyable. Après quelques heures de marche, à croiser des paysans, je vis apparaitre devant moi les majestueuses portes de la ville. J’interrogeai un des gardes afin de savoir où je pourrai trouver des renseignements dans la ville.
« Ben… Si vous voulez savoir un truc plutôt général, allez vous adresser auprès d’Amayiro, dans la milice, ou alors voyez avec les gens de l’hôtel des métiers. Mais si vous cherchez quelque chose de vieux, vaudrais mieux que vous alliez à la bibliothèque, Mam’zelle. »
Mais oui ! J’étais tellement bouleversée que j’en avais totalement oublié de consulter les écrits.

Je me rendis d’un pas décidé vers la bibliothèque, où on m’indiqua que les ouvrages concernant les dieux du monde étaient au sous sol. Il y avait déjà cinq personnes qui consultaient des ouvrages, mais par chance je trouvai facilement un ouvrage sur les Xelors. Cependant, cet ouvrage ne me convenait pas, il relatait des événements extrêmement anciens, alors que je cherchais des informations sur des événements d’à peine 20 ans… J’appris cependant que le dieu Xelor et le Dieu Sacrieur, longtemps amis, sombrèrent dans une querelle incroyable. Je retournai à l’accueil dans l’espoir de trouver d’autres ouvrages.
« Désolés, on a rien d’autre ici. Si tu es si intéressée par les Xelors, va visiter leur temple. »

Avant de partir en Amakna, Je décidai d’acheter une dragodinde. J’en vis une magnifique, D’une couleur brune et noire. Je me mis ensuite en marche vers le temple Xelor. Une fois arrivée, je découvris le superbe temple. Je m’adressais à Doro, une jeune disciple Xelor, qui se moqua de moi.
« Tu cherches le Dieu Xelor ? Et tu crois le trouver ici ? Hé bien… Mais tu sors d’où toi ? T’as pas entendu parler des problèmes qu’il y a dans la jungle obscure ? La, notre dieu aide surement Otomaï… »

Je ne savais plus quoi faire. Je pris une potion de cité et, une fois à Bonta, j’achetai une carte du monde. Après avoir analysé la situation, je décidai de me mettre en route vers le bateau qui se rendait sur l’île.

Le capitaine du rafiot semblait de mauvais poil.
« Ecoute, ma p’tite, personne ne va sur cette île. Tant qu’Otomaï ne m’autorise pas à transporter à nouveau les aventuriers, personne ne se rend sur l’île. Trop dangereux, à ce qui parait. J’en sais pas plus, je te dis. Aller, du balais. J’ai autre chose à régler que de faire la causette ! »

Adossée à une maison, je ne savais pas comment franchir cette mer qui me séparait probablement de mon père… Affamée, je pris quelques cawottes et des feuilles de salace -oui, je suis végétarienne- et me régala. J’offris un repas et un repos bien mérité à ma dragodinde, et m’endormis à côté d’elle, sous le soleil qui s’abaissait.

Les rayons du soleil matinal me réveillèrent, et un jeune homme, assis en face de moi, me regardait tendrement. Il avait une coiffe très particulière, que je n’avais jamais vue avant.
« Euh… Salut… Ca fait longtemps que tu es ici ? J’étais gênée.
-Ben, environ une heure. Et tu es très mignonne quand tu dors, tu sais ? Je suppose que tu t’es endormie là parce que tu t’es fais avoir par le passeur.
-Heum… Oui… Il n’a pas voulu m’emmener sur Otomaï… Il faut absolument que je m’y rende… Mais t’es qui toi ?
-Moi, je suis un Xelor. Le jeune homme avait un sourire magnifique, et un regard qui me brulait à l’intérieur. Ecoute, c’est pas très légal, mais si tu veux je peux t’aider.
-Ah oui ? Et comment ? J’étais suspendue à ses lèvres pâles. Si seulement sa solution fonctionnait…
-Ecoutes, les Xelors jouent avec le temps… Et personnellement, j’aime ce jeu.

Il m’exposa son plan, qui consistait à « marcher hors du temps » . Je ne comprenais pas tout, mais c’était apparemment une sorte de téléportation dont il maîtrisait les secrets depuis longtemps. J’acceptais, il me pris alors la main. Le chemin fut instantané, mais très fatiguant. Mreewl, le jeune Xelor, était épuisé. Je lui proposai de nous endormir dans une des nombreuses cabanes abandonnées, il accepta net. Il s’endormit au sol alors que je barricadais l’endroit, qui, aux dires de nombreuses personnes, n’était pas sûr ces derniers temps. Je rejoignis ensuite Mreewl qui dormait déjà, et m’allongea, songeuse, à ses côtés.

Quelques heures plus tard, un bruit assourdissant nous réveilla. Nous nous demandâmes un instant ce que c’était, mais nous n’eûmes pas le temps de dire un mot : un corailleur magistral et des corailleurs avaient envahi le petit village, détruisant les maisons de leurs puissants poings. Deux solutions s’offraient à nous : fuir ou nous battre. Sacrieur dans l’âme à cause de l’exemple maternel, je fonçai tête baissée dans le tas. Mreewl sortit une arme magnifique de son fourreau et nous nous battîmes contre ces monstres. Le brutal corailleur Magistral lança bon nombres de rochers dans notre direction, mais mreewl les faisait dévier, et je tapais de toutes mes forces sur ce monstre qui nous donna du fil à retordre. A la fin du combat, le jeune Xelor me regarda, et me dit qu’il ne fallait pas rester, c’était trop dangereux.
« Il faut que je me rende dans le laboratoire d’Otomaï.
-Hein ? Mais pourquoi tu veux le voir ?
-Il sait où se trouve le dieu Xelor, et j’ai besoin de m’entretenir avec lui…
-Bon, suis moi, je connais le chemin. »

Après quelques longues minutes de marche et de grimpe dans les arbres, nous arrivâmes dans une sorte d’atelier d’alchimie.

« C’est le laboratoire d’Otomaï… Je t’attends dehors.
J’étais très impressionnée, et mes mains étaient moites tant j’appréhendais le moment.
« Bonjour, je cherche le dieu Xelor, il faut que je m’entretienne avec lui…
-Bonjour. Oui, tu peux le trouver à l’étage, il me semble.

Il y était effectivement, de dos, en train de préparer de multiples potions. J’étais impressionnée.

« Bonjour, dis-je d’une voix timide. Je m’appelle Metzli…
-Bonjour Metzli. Je… ça fait longtemps que j’attends ta venue.
-Comment ça ?
-Je connais ton identité, je sais que tu as de nombreuses questions à me poser…

Mes yeux s’emplissaient à nouveau de larmes. J’avais effectivement de nombreuses questions. L’homme se retourna, il avait l’apparence d’un être normal, identique à tous les autres Xelors, mais je comprends que ma mère ait succombé à sa beauté. Je lui appris que ma mère venait de mourir du rhube, attrapé sur Frigost, nous discutâmes longuement.

« Ta mère et moi, nous nous sommes fréquentés du temps ou les Xelors et les Sacrieurs cohabitaient encore ensemble. Cependant, suite à la querelle entre le Dieu Sacrieur et moi, des communautés de Xelors se séparèrent des Sacrieurs, tous, firent « bande à part ». Notre amour ne pouvait plus continuer. Ta mère, bien que forte et courageuse, se faisait ruer de coups par tous ceux qui savaient qu’elle aimait un Xelor. Tu es le fruit de notre amour interdit, je le savais, mais pour son bien, j’ai disparu quelques temps du monde des douze. Je ne voulait pas la mettre en danger. Je n’ai jamais refait ma vie de mon côté, et je veillais sur vous de loin… »

Tout s’expliquait. Je suis rentrée chez moi accompagnée de Mreewl qui rentra ensuite chez lui. Nous sommes restés en contact, nous nous voyons souvent lors de sorties de pêche à sufokia. J’ai aussi gardé contact avec mon père. Une fois les évènements étranges terminés sur l’île d’Otomaï, il a acheté une maison dans le même village que le mien, et nous nous voyons souvent. C’est lui qui m’enseigne à présent les techniques Xelors.

J’avais choisi une voie étonnante pour la plupart des Xelors. Une voie inhabituelle, et bon nombre étaient ceux qui se moquaient de moi. J’étais puissante, mais mon excellent professeur m’avait appris à ne pas faire attention aux autres, à jouer avec le temps comme bon me semblait. J’étais puissante, mais j’étais aussi la victime des railleries quotidiennes des gens de mon village. Je décidai de le quitter, ne supportant plus ces remarques quotidiennes, ces rires moqueurs et ces imitations stupides. Je me rendis, avec ma fidèle dragodinde, en route vers un endroit qui leur clouerait le bec. Un endroit qui ferait de moi une héroïne et qui mettrait fin aux dires de ces casse-pieds. Soucieuse malgré tout de ma sécurité, je me rendis à l’atelier d’Amakna et me forgeai une arme très puissante, que bien peu de gens connaissaient : un sabre Xelor. Mon père me rejoignit dans l’atelier, et me demanda ce que je faisais. Il me regarda d’un air interrogateur lorsqu’il vit la puissante arme, arme dont il m’avait tout appris, jusqu’à sa fabrication.

« Que comptes tu faire, Metzli ? Tu sais que tu ne peux pas te servir de cette arme, et encore moins la vendre.
-Et pourquoi ne pourrais je pas me servir de cette arme ? Tu connais ma puissance…
-Tu sais, tu es encore très jeune… Je n’ai pas l’impression que tu réalises que…
-Que quoi ??? J’étais folle de rage. Mon propre père remettait en cause ce qu’il m’avait appris.
-Bien. Metzli, sors de cet atelier. »

J’obéis, et me rendis dehors, sans pour autant laisser l’arme Xelor dans l’atelier. Alors que je lui tournais le dos, il me pris l’arme et posa les conditions : si j’arrivais à le battre, il accepterai de me la rendre. Si je n’y arrivais pas, il me demanderai de la lui remettre ou de la détruire. J’étais encore abasourdie lorsqu’il tenta de m’asséner le premier coup ; coup qui aurait été fatal à ma victoire si je n’avais pas riposté. Ma faiblesse est que l’enseignement qu’il m’avait fourni, lui aussi le connaissait par cœur. Il était maître de tous les pouvoirs du Xelor. Ma force, c’est qu’il me sous estimait, et qu’il ne songeai pas au fait que ma mère, sacrieur, m’avait aussi enseigné bien des choses. Il fallait que je le batte. Nous tentions tant bien que mal de renverser la victoire chacun de notre côté, cependant, lui avec sa connaissance, et moi avec ma rage de vaincre, nous n’arrivions pas à nous départager. C’est alors qu’il se téléporta, me laissant seule. Je soufflais, mais ce n’était pas fini. J’avais avec moi une petite épée qui me rappelait ma mère, mais je doutais fort qu’elle me serve à quelque chose. Ne le voyant pas revenir, je m’accroupis contre un arbre. Je sentis immédiatement le temps s’arrêter. J’étais tombée dans le piège, et il fonçais déjà droit sur moi, armé d’une puissante baguette noire que je ne connaissais pas. Il fallait que je rompt le sort, mais le danger se rapprochait au fur et à mesure que j’essayais de me sortir de ce pétrin. Je ne pouvais pas perdre. Je ne devais pas perdre. Tout se passa très vite.

« Echec et mat. »

C’était fini…


******

Tout s’était passé très vite. Alors qu’il arriva sur moi avec sa baguette, je me téléportais dans un douloureux effort, le sort qui arrêtais le temps était d’une puissance inouïe. Il se stoppa net en voyant que je n’étais plus là, mais c’était trop tard. Je m’étais téléportée derrière lui, et mon épée sous son cou le menaçait. L’élève avait surpassé le maître.

« Echec et mat. »

J’avais réussi. Il rangea son arme et me tendis le sabre Xelor.

« Je ne pensais pas que tu avais acquis tant de vivacité et de puissance. C’était un combat digne du Xelor que je suis. Je suis très fier de toi Metzli. Et un peu dégouté, aussi. Que comptes tu faire à présent ?
- Je ne sais pas trop. Je vais chercher un coin où on a besoin d’aide. Dis moi, le calme est il totalement revenu sur Otomaï ?
- Malheureusement oui, la fleur qui éclos tous les cent ans et qui provoquait, par son parfum, l’agressivité extrême des monstres, a fané peu avant que je vienne te retrouver, dans ce village.
- Bon, hé bien… Je trouverai un endroit où les gens ont besoin d’aide.
- Va voir à Bonta ou Brakmâr, les milices ont sûrement besoin de bras.
- Non, tu n’as pas compris. Je ne veux pas prendre part à cette stupide querelle entre les anges et les démons. Je veux aider les gens qui ne peuvent pas se défendre par eux-mêmes... »

Avant que je parte, il me serra dans ses bras et me fit promettre de prendre soin de moi. Je suis partie vers Bonta pour consulter les avis de recherche et la milice, afin de voir s’il y avait des plaintes ou des appels à l’aide. C’est à la fin de la journée, alors que j’avais perdu toute motivation, que je trouvai. Flânant sur la place marchande, je fis attention aux dires d’un crieur des rues. Je tendis deux kamas au jeune garçon qui me parla donc de l’édition du jour : Le père Fwettar va encore frapper.

*Chaque année, les habitants de l’île de Nowel envoient une demande à la milice pour qu’ils viennent les débarrasser d’un monstre : le père Fwettar, qui sort à chaque 25 descendre. La milice de Bonta ne fait rien pour ces malheureux, parce qu’elle a la frousse de ce monstrueux bonhomme. Le jour ou on lui bottera le train, tout le monde sera au courant !*

Le jeune garçon m’avait donné la solution. Je le remerciai et me mis donc en route vers le bateau qui m’emmènerait sur l’île de Nowel. Il fallait que je fasse vite, on était déjà le 8 descendre.

J’ai chevauché tout la nuit afin d’arriver au petit matin vers le rafiot qui conduisait les aventuriers vers l’île de nowel. La plupart des aventuriers avaient pris le premier bateau, parti début descendre, et j’arrivai juste avant que le vieux matelot hurle de lever l’ancre. Je m’assis dans un coin, laissant ma dinde se reposer, et je m’endormis avec.

« Metzli? Tu vas bien? »

A peine endormie, on me réveilla déjà... J’avais envie de le tuer, mais ne le fis pas par politesse. Je ne reconnu pas de suite le visage de Mreewl, tant il était sale.

« Mais ? Qu’est ce que tu fais là ? Et … T’as pas pris de douche depuis combien de temps au juste ?? J’étais à la fois étonnée et contente de le retrouver ici.
-Euh… Ton père m’a dit que tu partais en quête d’aventures, et je voulais te suivre. J’ai appris que tu comptais prendre ce bateau, alors je me suis téléporté dans le champ des boos, à côté.
-Mreewl … T’es pas réapparu dans une de leurs mare de vase ?
-Ben … Si. J’me suis lavé avec de l’eau de mer, enfin, j’ai essayé, mais ça colle leur truc, c’est horrible... »

La stupeur avait laissé place aux rires. Je savais qu’avec lui rien ne pouvait m’arriver. Le voyage fut très long, puisqu’il dura 14 nuits. J’étais découragée, puisque malgré notre envie de terrasser ce monstre, il serait bien difficile d’arriver à sa grotte en deux jours…

Peu avant d’arriver sur l’île, nous sortîmes de la cale pour voir le bateau accoster. L’air était glacial, alors nous sortîmes nos manteaux et nos écharpes. Une fois le bateau arrêté, Mreewl m’indiqua un village. On pouvait facilement le remarquer grâce à la fumée qui s’échappait des cheminées. Nous nous téléportâmes dans ce village et demandâmes aux quelques habitants où se trouvait l’antre du père fwettard.

« Hé bien ! C’est-y pas miraculeux ça ? Hé, vous autres ! Encore deux aventuriers pour vaincre le père Fwettar !
- Comment ça ? D’autres gens sont venus ici ?
- Ah, pour sur ! Ils étaient nombreux, des iops, des srams, une pandawa, un sacrieur… Ils étaient au moins une dizaine !
- Mreewl, tu sais ce que ça veut dire ?
- Ouai, ouai, on va les rattraper ne t’inquiète pas.
- En deux jours, vous pouvez facilement atteindre l’antre de ce satané bonhomme, maintenant que le blizzard est passé. »

Nous remercions les habitants pour leurs informations et partîmes en direction de la cachette du monstre d’un pas hâtif. Il faisait très froid et il neigeait, mais nous avions prévu des raquettes afin de ne pas nous enfoncer dans le duvet blanc. Les gens du village avaient gentiment accepté de garder nos dindes jusqu’à notre retour.

La route fut longue, et nous arrivâmes à l’antre le deuxième jour, assez fatigués. Après avoir escaladé la montagne, nous nous sommes enfoncés dans une petite faille qui cachait l’entrée de la grotte. Des hurlements se firent entendre, nous accourûmes donc vers la salle principale de la grotte… Après avoir entendu des hurlements, nous accourûmes vers la salle principale de la grotte…

Ces hurlements firent cependant tomber toutes les stalagmites de l’étroit couloir où nous nous trouvions, et Mreewl me plaqua contre le sol avant de faire apparaître un énorme cadran de Xelor. Plus de peur que de mal, les stalactites s’étaient brisées au contact du cadran. Nous décidions de continuer à avancer vers la salle principale quand un horrible spectacle s’offrit à nous.

Des aventuriers venaient de terrasser le monstrueux père Fwettar, nous arrivions trop tard. Tout ce chemin fait pour rien… En observant de plus près, je vis que les aventuriers ne paraissaient pas joyeux d’avoir tué l’horrible monstre. En effet, une petite pandawa était morte au combat. Mreewl me serra dans ses bras, j’étais touchée par la scène. Nous décidions de s’éclipser. J’avais envie de les rejoindre, de me faire connaître, mais je ne savais pas comment les aborder après cela. Mreewl me dit de leur laisser un peu de temps, perdre un compagnon d’armes n’est jamais chose aisée. Leur groupement m’impressionnait, ils étaient courageux, humbles et très soudés : je remarquai qu’il creusaient une sépulture dans la neige pour la jeune pandawa.

Mreewl et moi rentrions au village et j’avais décidé d’aller les voir pour faire leur connaissance. Avec le temps, je finirais peut être par faire grossir leurs rangs…

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MessageSujet: Re: RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli]   RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli] Icon_minitimeSam 14 Juil - 12:30

Merci Adre, aprés 45 minutes de lecture, tu m'as fait transplaner dans un univers que tu maîtrises vraiment trés bien, une seule chose à dire: vivement la suite, j'adore lire tes RP.. mais bon comme tu le sais, je suis plutôt un lecteur qu'un rédacteur, je ne ferais donc pas de rp, même si c'est pas l'envie qui manque :plein:

Encore un énorme merci et vite vite la suite !

:beau:
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Era-Hatsune
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MessageSujet: Re: RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli]   RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli] Icon_minitimeSam 14 Juil - 13:58

C'est vraiment bien , c'est fluide , ca donne envie et tout , vivement la suite !
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MessageSujet: Re: RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli]   RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli] Icon_minitimeSam 14 Juil - 14:05

Je réfléchis à une suite ce soir, et j'écrirai sans doute ça avant la fin de la semaine prochaine.

Mais j'ai d'autres RP en stock.

En tout cas, merciiii ! :kiff:
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MessageSujet: Re: RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli]   RP 4 : La déesse de la nuit. [Histoire de Metzli] Icon_minitime

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