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 Les légendes s'écrivent dans le sang des innocents

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2 participants
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Soldat Sven Heartless
Vulneratus



Messages : 2
Date d'inscription : 01/08/2012

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MessageSujet: Les légendes s'écrivent dans le sang des innocents   Les légendes s'écrivent dans le sang des innocents Icon_minitimeMer 1 Aoû - 20:18

Dans l'enceinte militaire de l'armée Bontarienne, alors que la cité des anges s'étouffe dans une chaleur estivale.

Le bureau du chef de la milice est impeccablement bien rangé, tout est ordonné et chaque chose se trouve à la place qui lui est assigné. Presque maniaque, le vieil homme qui dirige les troupes des combattants aillées d'une main fer regarde d'un air dédaigneux un de ses soldats, ce soldat garde la tête baissée, et n'ose pas la relever, il tremble et souhaite que tout ceci se finisse au plus rapidement. Ce soldat tremblant fixe le carrelage et la peau de ses pieds nus, les nombreuses marques rouges sur ses pieds l'insurgent, elles ne sont que la preuve des accusations que l'on lui porte, ce sang n'est pas le sien, ni celui de ses ennemis.

-Sven .. Sven Heartless, simple soldat, ton numéro est le 996. Je voyais en toi un homme de confiance, quelqu'un dont la force pourrait servir la grandeur de notre belle cité, l'angélique Bonta.

Le chef de la milice crache sur le carrelage, le fluide visqueux s'écrase sur le sol, juste à quelques centimètres des pieds de celui qu'il sermonne avant autorité. Les sourcils arqués du gradés démontrent les sentiments néfastes, comme la colère et le honte qu'il exprime dans des gestes secs et offensifs. Pointant du doigt le soldat au bandana vert kaki, ce soldat lève la tête et affronte le regard de son supérieur. Non pas parce que lui le décide, mais qu'on lui en donne l'ordre.

-Regarde-moi dans les yeux quand je te parle ! Traître !
-Je ... Je ne suis pas un traître.

Offusqué, le gradé se redresse, et affiche une expression de surprise, le coin de ses lèvres se raidit, et comme par magie, alors qu'il était en face de celui qui balbutiait le poing serré. Le vieil homme à la barbe longue et pendante se retrouve, plongeant ses yeux obscurs tout au fond de ceux du tremblant qui avale sa salive et serrant sa mâchoire, son insolence pourrait lui couter sa vie, et peut-être même bien pire. Le jeune Sacrieur à fauté, et regrette amèrement ses actes mais revenir en arrière, même avec les enchantements d'un prodigieux disciple de Xelor s'avère être impossible désormais.

Le sang coule et la terre s'en abreuve, aucune machine temporelle, aussi élaboré soit-elle est en mesure de changer ce processus.

-Alors explique moi ce que fait le sang de tes camarades sur ton corps, sur tes mains, ton torse, tes pieds, même ton cœur n'est plus source de pureté ! Un soldat de Bonta ne décime pas ses camarades, Sven Heartless ...
-Je ... Ce ... Ce n'est pas ce que je voulais ... Dans la bataille, la folie s'est emparé de moi et .. et ..[
-Et ?
-Avant même que je ne sache comment .. Je tenais d'une poigne ferme le cou de ce soldat .. Quelques secondes avant que ses os ne se brisent.
-Alors donc, c'est la seule excuse que ton esprit d'atrophié est capable d'imaginer, c'est la folie qui fait de toi un traître. Vingt-quatre ! L'ordre de mission était pourtant simple soldat ...

Une simple patrouille aux abords de la cité des anges, pour vérifier que les sbires de Brakmar ne viennent pas perturber la tranquillité de la ville. Ironiquement, lorsque l'alerte fut sonnée, ce n'est pas un sous-fifre de Djaul que les braves gardes-paix essayaient tant bien que mal de calmer, mais ce disciple de sacrieur, qui dans un rire ténébreux et profond empilait les cadavres de ses alliées, juste sous les yeux horrifiés des citoyens. Qui après le drame pour les plus sensibles, furent les bénéficiaires d'une séance de soin chez un psychanalyste.

-La barbarie n'est pas un acte tolérable, encore moins lorsque l'on est un membre de l'armée glorieuse de Bonta et qu'on l'utiliser contre des frères. La peine de mort serait un châtiment juste et dont les conséquences ne serait que le juste retour de la haine que nous te portons tous, et de la peine que ta soi-disant folie engendre sur les familles des défunt.

Le vieil homme fit une longue pause, avant d'étirer sa longue barbe en dévisageant.

-Je ne suis pas de ces hommes qui condamnent avant même de savoir, aussi.

L'accusé restait attentif et droit, sans rien dire. Malgré la peur qui s'était emprise de lui pendant quelques instants. Quelques instants durant lesquelles, le souffle de son supérieur avait frôlé son visage juvénile mais tatoué du sang des innocents, quelques instants où la marque sur son poitrine, signe de dévotion envers la déesse Sacrieur avait tremblé, comme si les battements de son cœur voulait crier une dernière fois son innocence avant de sombrer et de s'arrêter une bonne fois pour toute.

-Au lieu de te trancher le cou, moi Amayiro, j'ai décidé de ne pas te soumettre au jugement populaire qui serait d'une évidence implacable. Ta peine sera plus terrible que la mort, car rien plus dégradant pour un soldat que l'exil.
-Non ! Non, tuez-moi !! Si je ne suis pas digne de servir votre armée, je préfère mourir !!

Protestant, Sven n'aspirait qu'à la mort. Et c'était évident pour lui, car si il n'était plus un soldat, il n'était plus rien, pas même un homme, pas même une larve. Lui qui ne savait que se battre, lui qui depuis son enfance n'avait fait parler ses poins et servir son armée. Comment pouvait-il se sentir vivant sans être sous les ordres d'un autres, prendre une décision, des initiatives, tout bonnement être autonome.

Le disciple de Sacrieur fut gracié de quelques minutes, le temps de préparer ses affaires avant de se faire jeter aux portes la ville, et c'est un homme en larme qui s'effondra dans les plaines aux abord de la cité des anges.

Mais rien n'est fini, même si pour le moment, Sven n'est pas capable de réfléchir et de prendre conscience de cette liberté qu'on lui avait offerte sous la couverture d'une punition. Le Sacrieur, baluchon sur l'épaule fila tout vers Astrub par le plus complet des hasard, peut-être ferait-il des rencontres qui donneraient un sens à vie.

Les légendes s'écrivent dans le sang des innocents, celle du soldat Sven Heartless commence maintenant.

Spoiler:
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Adre
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Adre


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MessageSujet: Re: Les légendes s'écrivent dans le sang des innocents   Les légendes s'écrivent dans le sang des innocents Icon_minitimeVen 3 Aoû - 18:37

Hum, jolie introduction.

Nous connaîtrions nous ? :content: *Recherche quelques vieilles connaissances sacrieur...*

Et sinon ? J'attends la suite avec impatience, tu as déjà presque conquis mon cœur !
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