Ars Moriendi
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  RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea]

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Adre
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Adre


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MessageSujet: RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea]    RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea] Icon_minitimeDim 6 Mai - 8:07

C’est dans cette tranquille zone de Pandala que commence cette histoire. Ce matin là était particulièrement chaud, mais la rosée était encore présente sur les bambous. J’étais dans un état second, un état qui m’était devenu familier. J’avais besoin de sang, besoin de détruire. Recherchée par les membres de Bonta alliés aux contrées d’Amakna et d’Otomaï, on me cherchais jour et nuit. J’étais effectivement connue comme la plus grande criminelle du moment. L’écaflip la plus dangereuse. Celle qu’il ne fallait pas croiser. Personne n’arrivait à m’attraper, je m’en sortais à chaque fois indemne. Les crieurs de rues ne parlaient que de mes « prouesses » . La victime que j’avais sous les yeux ce matin là était parfaite. L’Eniripsa dormait encore dans un abri conçu dans les arbres, perché à plusieurs mètres de hauteur. Ne pouvant plus attendre, je bondis sur ma pauvre victime qui n’eut le temps que d’hurler. Je n’avais cependant pas remarqué le piège se refermer sur moi. Des dizaines de miliciens bontariens jaillirent de nulle part, m’empêchant de réduire ma proie à néant. Je me battais tant que je pouvais, mais ils étaient trop nombreux. La paisible forêt de Pandala s’était transformée en théâtre d’une lutte sans merci, et des cris déchirants s’échappaient d’elle. J’avais mal. J’avais été piégée. Mon corps perdait ses forces, mon sang fuyait mes veines. Après dix minutes d’une vaine lutte, mon corps s’écroula en un bruit sourd. J’avais horriblement mal, je voulais hurler mais rien ne sortait. Les miliciens, après avoir soigné l’éniripsa qui était l’appât du piège, se dirigèrent vers moi. Ils étaient unanimes et me déclarèrent décédée. Ils conduisirent mon corps devant le chef de la milice bontarienne, Amayiro, puis, ils jetèrent ma dépouille dans une des geôles de la milice, en attendant de me trouver une place au cimetière.

**********


« Hé merde… »
Il faisait très sombre dans l’endroit ou je me réveillai. J’avais les membres endoloris et la bouche ensanglantée. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vécu pareille chose. « Merde, répétais-je , j’ai déjà gâché sept de mes neuf vies… » J’avais très mal au crâne, mes oreilles sifflaient mais j’entendis approcher. Le garde posa la torche sur l’applique murale prévue à cet effet. Il ouvrit ma cellule et me regarda d’un drôle d’air. Dans un douloureux effort, je relevai ma tête. Il poussa alors un terrible hurlement, en criant que c’était pas possible, que c’était de la sorcellerie et qu’il fallait me brûler, puis, pris ses jambes à son cou. Je profitai de l’occasion pour me mettre debout et commencer ma visite des sous sols de la milice. La visite ne dura pas longtemps ; trois gardes me rattrapèrent. J’étais trop faible pour contester leurs actes, ils m’emmenèrent devant Amayiro.

**********


« Bonjour Adrea. Voila longtemps que j’attends ce moment. Tu sévis depuis bien trop longtemps, je ne compte même plus le nombre de victimes que tu fais depuis quelques mois. Je te propose aujourd’hui de faire un choix. Soit tu es jugée pour tous les crimes commis. Le verdict sera sans doute la mort, ou une vie à rester croupir dans notre prison, avec une surveillance non-stop et une vie misérable. »

Je relevais un sourcil, espérant une autre solution, plus clémente.

« Soit… Tu te fais aider. Tu arrêtes définitivement les traques et tu te mets au service de Bonta. Sache que si tu tues encore une seule personne, tu sera jugée et probablement condamnée à mort. Je te laisse le choix. »

Je n’avais pas envie de stopper les traques, mais je ne souhaitait pas non plus passer ma vie dans les cellules bontariennes à espérer un moment propice pour m’évader. Je finis par accepter la deuxième offre d’Amayiro.

« J’espérais que tu accepte ce compromis, m’avoua t’il. Je pense que tu es consciente que je vais te mettre entre les mains d’un de mes meilleurs éléments, et que les premiers temps seront durs pour toi. »

J’acquiesçais. Je me doutait bien que d’être au service de Bonta ne serait pas une partie de plaisir, mais je n’avais plus le choix…

« Je te présente Aturia. Cette eniripsa n'a pas l'air puissante, mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Elle deviendra ton ombre. Partout ou elle va, tu iras… »

Les jours passèrent lentement au début, mais une amitié commença à se tisser entre Atu' et moi. Ça me faisait tenir. Elle était patiente, drôle, et aussi très gentille. Tantôt de corvées de patates aux cuisines de la milice, tantôt de corvée de lessive ou de nettoyage des cellules, Amayiro avait trouvé le moyen de m’occuper l’esprit afin de me faire oublier peu à peu la soif de sang qui m’habitait auparavant.

Un matin, on vint me voir. « Écoutes, Amayiro m’a dit de t’envoyer à la mine de Sidimote. On a besoin de main d’œuvre là-bas apparemment. Presses toi, tu es attendue ! Toi, Atu', Amayiro veut te voir. »

Je me rendis donc au lieu indiqué, seule, sans Aturia. Enfin, pas tout à fait seule. Le manque de confiance compréhensible d’Amayiro l’avait poussé à me faire suivre par une crâ très discrète, mais pas assez pour que je ne la remarque pas. Le maître mineur m’appris à récolter les minerais. J’apprenais vite et y mettais de la bonne volonté, mais ce séjour était long et Aturia me manquait. On m’appris a fondre les minerais, à polir des pierres toutes plus belles les unes que les autres. J’ai passé un nombre incroyable de jours à miner, ou dans les ateliers paumés d’Amakna. Ce n’est que trois mois après être arrivée à la mine que je la quittais enfin pour retrouver Bonta et mon amie.

« Bonjour Adrea. Amayiro souriait. Je t’ai fait sortir des mines parce que nous avons une autre mission à te confier. L’apprenti du maître bucheron est en voyage de noces, et le maître à une grosse commande à honorer. Va dans le bois de Litneg et trouve le, il te dira quoi faire. »

C’est ainsi que j’appris le métier de bucheron. C’était tout autant éprouvant que de récolter des minerais, mais au moins, je retrouvais Aturia le soir. C’est lors d’une soirée toutes les deux qu’elle me confia « Tu sais, ton histoire ma touchée, c'est pour ça que j'ai décidé de t'aider. Moi aussi j’ai pas eu que des moments faciles. Mais je t’aiderai à te faire des amis, et puis, on est ensemble pour le meilleur et pour le pire ! »

Amayiro me confia bien d’autres travaux, mais qui nécessitaient moins d’énergie : bijouterie, cordonnerie et ateliers de tissage, ainsi que la forge de dagues et d’épées. Il voulait que je puisse m’intégrer totalement, parce que, disait il, je n’étais au fond pas mauvaise.
J’appris lors de mon temps libre à sculpter des baguettes, celles de l’hôtel de vente me faisant toujours rêver.

Au bout d’un an, Amayiro m’offrit ma première permission. Je pouvais aller où je voulais, sans avoir personne à mes côtés. J'ai malgré tout voulu reprendre goût à la liberté aux côtés d'Atu. Nous sortîmes aux boutiques de bonta, et j'achetais une magnifique dinde. Cette dinde pourpre s'est révélée très étonnante, puisque lors des chevauchées, elle prenait ma couleur. Nous sommes aussi allées flâner aux hôtels de vente des baguettes, puis, Aturia m’emmena pêcher. Elle adorait la pêche, qu’elle pratiquait auparavant avec son grand-père.

Plus le temps passait, plus la confiance qu’Amayiro me portait grandissait. Un jour, il m’appela et me dit : « Écoutes, il faut à présent que tu te fasses des amis, je ne peux plus rien t’apporter. »

Il me présenta quelques personnes et nous partîmes en route vers une île encore méconnue … L’île de Nowel…
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MessageSujet: Re: RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea]    RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea] Icon_minitimeSam 14 Juil - 11:19

J'veux la suite ! :D
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MessageSujet: Re: RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea]    RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea] Icon_minitimeSam 14 Juil - 11:28

La suite est parue, RP 3 et 4 !
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MessageSujet: Re: RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea]    RP 2 : L'ombre noire. [Histoire d'Adrea] Icon_minitime

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